jeudi 26 septembre 2013

Dead On Arrival 2 : l'autre jeu de zombie du moment


Alors que Dead Trigger 2 occupe depuis plusieurs mois la scène médiatique des prochains jeux Android, un autre jeu de zombie, lui aussi une suite, débarque ces jours-ci sur le Google Play : Dead On Arrival 2.

Dead On Arrival premier du nom avait beaucoup fait parler de lui avant sa sortie, mais au final, avait été assez vite oublié, sans doute à cause du choix d'une vue par dessus - façon Loaded - qui lui donnait un aspect "petit jeu" par rapport à Dead Trigger et sa vue FPS super spectaculaire.



DOA 2 reprend la vue par-dessus, mais avec des graphismes nettement améliorés, grâce à la puissance du processeur Tegra 4, pour lequel il a été optimisé. Ainsi, la meilleure version tourne sur Nvidia Shield, d'autant que le jeu est également optimisé pour son pad, ainsi d'ailleurs que pour de nombreux pads, tels que Moga ou encore les manettes PS3 ou 360.




Compatible également avec l'Archos Gamepad et l'Xperia Play, les développeurs recommandent quand même de ne pas tenter de faire tourner le jeu sur une machine vieille de plus de 2 ans. L'Xplay est aujourd'hui âgé de 2 ans et 4 mois, donc attention à la déconvenue éventuelle...

A noter, la présence d'un mode multijoueur à 4 en coop locale et possible en réunissant 4 machines de formats différents.

Dead On Arrival 2 est disponible gratuitement sur le Google Play à cette adresse.

 

mardi 24 septembre 2013

Dead Trigger 2 : la pression monte


Maintenant qu'on connait enfin la date de sortie de Dead Trigger 2, il ne reste qu'à compter les jours avant le jour fatidique du 23 octobre.

Pour nous aider à patienter, outre le superbe visuel qui illustre le début de cet article, Madfingers diffuse une nouvelle image, qui souligne un nouvel aspect unique du jeu : on pourra être aidé par des poulets armés de missiles dans notre guerre contre les zombies.

Une idée qui rappelle les plus belles heures du mythique Worms sur PC et semble indiquer que Dead Trigger 2 sera nettement plus estampillé "délire" que le premier du nom.


Concluons avec un trailer datant de juin dernier, qui soulignait les apports du processeur Tegra 4 par rapport au 3. On y découvre que, tout comme Asphalt 8, le jeu a été entièrement conçu pour tirer le meilleur de Tegra 4. Et donc de la Nvidia Shield, sur laquelle les démos du jeu ont d'ailleurs été présentées dans différents salons de jeux vidéo en 2013.

Plus que jamais, cette console et son processeur Tegra 4 semblent annoncer une nouvelle génération de jeux Android, plus impressionnants que jamais.

lundi 23 septembre 2013

Dead Trigger 2, la date officielle enfin annoncée !


Comme promis lors du dernier communiqué officiel de Madfingers, la date de sortie de l'hyper attendu Dead Trigger 2 est tombée lors du Tokyo Game Show, qui a fermé ses portes hier dimanche.

Le jeu sortira donc le 23 octobre 2013, soit, jour pour jour, dans 1 mois. Ce sera une semaine avant Halloween, une date que les éditeurs adorent retenir lorsqu'ils sortent un jeu d'horreur. Dead Space sur PS3 ou encore The House of The Dead Overkill sur WII avaient en leur temps choisi une date similaire.

Pour nous en France, cette date coïncide avec le début des vacances de Toussaint, idéal pour bien profiter du jeu en attendant Halloween et, entre autres réjouissances, son épisode annuel spécial horreur des Simpson.

Pour fêter cette annonce officielle, réclamée par les fans depuis des semaines, Madfingers nous offre une vidéo inédite, qui présente la cinématique d'ouverture du jeu. De fait, on dirait une bande annonce de film et ça rend encore plus impatient de mettre enfin les mains sur le jeu.

Gametime #5 : Présentation de la Nvidia Shield


L'arrivée de la fabuleuse console Nvidia Shield est l'occasion d'un nouveau numéro de Gametime, l'émission du blog.

Après un classique "unboxing" de la machine, le FPS The Conduit HD est lancé, suivi de quelques titres arcade, PC et console en émulation : X-Men Children of the Atom, Alien vs Predator, The Terminator Future Shock et Killer Instinct 64.

Bon visionnage !

dimanche 22 septembre 2013

Dossier : Asphat 8 Airborne


Après un épisode 7 très correct mais beaucoup trop proche du 6 pour réellement convaincre, la série de course arcade signée Gameloft revient avec une toute autre ambition, pour un épisode marquant qui laisse sur place toute la concurrence (note : toutes les images de cet article sont des captures d'écran perso, souvent prises lors des replays après des parties en ligne).

Asphalt 8 bénéficie en effet d'une refonte totale, tant graphiquement que dans le level design et le gameplay. Plus fins et détaillés que jamais, les graphismes font plus qu'honneur aux machines Android les plus récentes, en proposant un rendu jusqu'ici jamais vu sur ce type d'appareils. Même les impressionnants jeux de Madfingers, tels que Dead Trigger ou Shadowgun, sont surclassés par la profusion de détails, reflets et effets visuels qui caractérisent Asphalt 8 - et ridiculisent au passage le médiocre épisode Vita, dont on pouvait pourtant attendre beaucoup.


Si comme moi vous disposez d'une machine capable de sortir l'image en HDMI sur un grand écran, c'est encore plus flagrant. Pour tout dire, avec une Nvidia Shield connectée à un bon sound system, on oublie totalement qu'on est sur un jeu de smartphone et on se croit complètement sur 360. Un sacré exploit qui marque un réel tournant dans l'évolution toujours plus impressionnante des jeux sur mobiles. On espère que d'autres éditeurs trouveront eux aussi la formule magique qui a permis à Gameloft de produire un jeu aussi magnifique.


L'exploit visuel est d'autant plus réjouissant qu'il s'accompagne d'une nouvelle ambition de level design. Désormais, les circuits n'ont plus un ou deux raccourcis par ci par là, mais de véritables embranchements, parfois tentaculaires, qui peuvent aussi bien se révéler des raccourcis que des "rallongis", ou en bon français des détours. Une bonne connaissance des circuits et de bons réflexes sont donc plus que jamais de rigueur pour réussir dans ce huitième épisode.
Ces embranchements multiples s'accompagnent souvent de dénivelés, ce qui rapproche les circuits de ceux de la série Motorstorm sur Playstation et finit par proposer, comme dans celle-ci, plusieurs itinéraires dans une même course. Cela enrichit énormément le gameplay et les subtilités en tout genre.

Voitures volantes

Autre élément bienvenu, la multiplication des tremplins, qu'on avait pas vus aussi nombreux dans un Asphalt depuis le très bon épisode 3DS. Comme dans celui-ci, vous allez pouvoir vous envoler dans tous les sens pour de l'adrénaline à foison. Et comme cet épisode a décidément voulu s'enrichir et innover le plus possible, deux petits ajouts fort bien vus viennent agrémenter l'usage des tremplins. Les tonneaux tout d'abord, possibles sur des tremplins incurvés, ou même sur des tremplins normaux mais pris sur le bord - beaucoup plus dur - vous apporteront du boost et même des étoiles dans certains courses (sachant que les étoiles sont les unités nécessaires pour débloquer les coupes successives). L'autre ajout a été baptisé "vrilles" et consiste à faire tourner la voiture sur elle-même, comme l'hélice d'un hélico, en dérapant sur le tremplin juste avant de décoller. Spectacles et sensations garanties, avec là encore du boost et des étoiles à grapiller.


Outre la fête visuelle et les nombreux enrichissements du gameplay, on apprécie également de retrouver une des forces de la série : l'excellent équilibre avec vos opposants virtuels ou réels. Quel que soit le mode de jeu, le choix des voitures est toujours conçu pour que chacun ait sa chance, comptant d'abord et avant tout sur ses qualités de pilote. Ainsi, pour peu qu'on ait un niveau à peu près correct, on n'est jamais premier ou dernier en quelques secondes et pour toute la course. Les raccourcis, les boosts et les dérapages bien dosés permettent toujours de se refaire. Un point capital dans un jeu de course, qu'on retrouve également dans les courses en ligne.

Encore plus fun en ligne

Celles-ci se révèlent très agréables, jusqu'à 8 joueurs en même temps - encore un point digne d'un jeu de console de salon - et permettent à chacun de s'éclater, que ce soit en envoyant ses petits camarades dans le décor ou en les clouant sur place grâce à un boost ravageur. Sans oublier le trip jouissif qui consiste à atterrir d'un vol plané en plein sur la voiture du joueur qui était devant vous. Après quelques parties, on tripe encore plus sur le mode multi que sur le solo, ne serait-ce que parce qu'on peut systématiquement choisir sa voiture préférée, contrairement à de nombreuses épreuves solo.



Le choix des voitures est lui très complet, presque aussi riche que celui que proposait le foisonnant épisode 3DS. On y retrouve même une des voitures mythiques de celui-ci, pas revue dans un Asphalt depuis : la Citroën Survolt. Une voiture électrique qui va à 280 à l'heure et dotée d'un design très classe (voir image ci-dessous).


Un retour triomphal pour ce superbe véhicule, puisque, proposé à seulement 8000 dollars dans le jeu - le plus rapide à ce prix et de loin - il est très populaire dans le mode multi en ligne. Il n'est pas rare en effet d'affronter 6 ou 7 Survolt dans une même course. On pourrait croire que cela renforce l'égalité de chacun, mais attention, car comme dans tout Asphalt, on peut améliorer les diverses performances de sa voiture. Ainsi, il convient de faire attention au rang de chaque joueur au moment du départ des courses en ligne, si on veut apprécier qui a le plus de chances de larguer tout le monde au départ ou qui, au contraire, se révèle à la fin un excellent pilote en terminant premier avec un rang modeste.

Gagner c'est bien, mais avec du style c'est mieux !

Personnellement, après plusieurs courses remplies de Survolt où je conduisais moi-même une Survolt, j'ai cédé à la tentation de l'achat in game - chose que je ne fais jamais - pour un pack de 10 voitures à 4 € 90 (le jeu étant à 89 centimes, ça m'a paru un investissement honnête). Dans ce pack, je visais une magnifique Lotus Exige, pas forcément super rapide en version de base, mais dotée d'une classe folle. De quoi enfin me distinguer dans les courses en ligne ! Avec quelques améliorations, vite obtenues en faisant des courses solo ou multi, on peut ainsi conduire la voiture de son choix tout en ayant des chances de victoire à chaque course en ligne.


Sur le plan de la personnalisation des voitures, outre les améliorations que tout le monde voudra bien sûr pousser au maximum, on apprécie la possibilité de pouvoir changer la peinture, avec parfois de belles nuances de couleurs métallisées, mais on regrette cependant la disparition des jauges de couleurs, pour réellement créer sa couleur idéale. On regrette aussi la disparition des teintes de vitres et des autocollants, certes assez souvent de pur mauvais goût dans les épisodes précédents, mais toujours sympa pour se distinguer en online. Sur ce point, on apprécie par ailleurs l'option qui autorise à se connecter en ligne avec son compte Facebook, ce qui permet souvent de voir la tête réelle des autres concurrents.

Notons également le gros travail effectué sur le son, chaque voiture fait un bruit bien particulier, entre sifflement de vaisseau spatial - la Citroên Survolt - et gros vroum vroum bien rauque - la Mini Cooper Roaster. Autre point concernant le son, les musiques ! Depuis Asphalt 6 on s'était résigné à subir la techno de supermarché en guise de musique... mais là, ouf, 3 radios sont à disposition, dont une nommée Rock, qui propose plusieurs titres, dont un tube international du groupe Queens of the Stone Age : Go with the Flow. La classe totale.


Personne n'est parfait

Au chapitre des regrets, on notera l'impossibilité de doser l'accélération et le freinage, particulièrement ressentie lorsqu'on joue sur la Nvidia Shield et ses gâchettes identiques à celles de la manette 360. Imaginer un système de jauges tactiles pour les smartphones sans pad, public majoritaire du titre, aurait permis de transposer celui-ci sur la profondeur des gâchettes et ainsi enrichir encore un peu plus le gameplay. Peut-être une idée à retenir pour l'épisode 9, fût-elle proposée en option.

On regrette également la disparition du mode dérapage, qui consistait à faire le plus de dérapages possible lors d'une course, sans doute dûe au fait que ceux-ci sont maintenant plus réalistes - fini les dérapages de 2 kilomètres non stop comme dans l'épisode 3DS ! Dommage, car ce mode était un des plus funs des épisodes précédents. A la place, on a un tout nouveau mode baptisé Infection, qui infecte le joueur classé dernier en le rendant tout vert et lui permettant de foncer comme un dingue, mais au bout d'un moment il explose pour "excès d'infection". Un mode original mais assez bizarre et peu clair - on ne sait jamais trop pourquoi on est infecté ou non.


Heureusement, l'incontournable mode Ejection est bien présent et vous pourrez toujours aligner les take downs pour ramasser plus de dollars et décrocher quelques précieuses étoiles. On déplore juste de ne pas le retrouver en ligne, au profit du mode Infection et du mode Elimination, où les derniers sont éliminés au fur et à mesure. En fait, lors des courses en ligne, la plupart des joueurs choisissent le mode Classique, tant les deux autres modes sont peu amusants en ligne - Infection, on comprend pas tout ce qui se passe, et Elimination, on risque de voir sa partie s'arrêter au bout de 20 secondes !


Au final, Asphalt 8 tient toutes les promesses que les différents teasers avaient laissé espérer et parvient à renouveler la série au moins autant que l'épisode 6 avait su le faire il y a 2 ans, reléguant les 5 premiers au rang de simples brouillons. Plus fort encore, il établit un nouveau standard pour les jeux AAA sur mobiles, en espérant voir bientôt d'autres éditeurs tenter de le surpasser ou au moins de l'égaler. On regrette certes la disparition de certains détails sympa des Asphalt précédents, mais rien qui ne perturbe sérieusement le plaisir immense que procure le jeu, en solo et surtout en online, avec à la clé une durée de vie vertigineuse. Le must have de la rentrée sur mobiles, même si son ambition technique le rend incompatible avec beaucoup de machines trop modestes ou trop anciennes.

jeudi 19 septembre 2013

Sonic & Sega All Stars Racing débarque sans crier gare !


Eh oui, sur Android, certains jeux majeurs apparaissent sur le Google Play tout à coup, sans qu'on ait eu le temps d'entendre parler de leur arrivée.

C'est le cas du fameux Sonic & Sega All Stars Racing, le clone de Mario Kart signé Sega, imitation très très réussie déjà sortie sur PS3, 360, WII, WII U, 3DS et PS Vita il y a plusieurs mois.

Le voir arriver au format Android est donc une excellente nouvelle, d'autant qu'il a gardé tous ses personnages et circuits, sans oublier les modes multi à 4, en local ou en ligne.




A vrai dire, seuls les graphismes ont subi une révision à la baisse. Les plus récentes machines Android sont pourtant tout à fait capables de faire tourner une version comparable à la Vita - il suffit de voir Asphalt 8 - mais il semble que Sega ait préféré rendre son jeu compatible avec un maximum d'appareils.

De ce fait, le jeu est bien moins beau que sur Vita mais en contre-partie, il est compatible avec un maximum de machines, y compris ce bon vieil Xperia Play.

Voilà donc une sortie qui ravira les fans de jeux de course arcade, surtout ceux qui se sont vus privés d'Asphalt 8 pour cause de machines trop modestes.




Suprême bonne nouvelle, le jeu n'est proposé qu'à environ 1 € 80 sur le Google Play - 451 MO à télécharger ici - ce qui en fait une super affaire !

Regardons pour conclure le launch trailer, dont je n'ai trouvé qu'une version en allemand !

samedi 14 septembre 2013

La Wikipad le 27 septembre en Angleterre


Sortie il y a quelques mois aux USA, la discrète "gaming tablet" Wikipad arrive en Europe dans pile 2 semaines. L'Europe étant pour le moment réduite à l'Angleterre, mais qui sait... peut-être sera-t-elle disponible dans certains magasins français ou belges ?

Pour résumer, il s'agit d'une tablette 7 pouces sous Android Jelly Bean 4.1, équipée d'un pad qui fait office de socle dans lequel se glisse la tablette lorsqu'on veut l'utiliser en mode console. Un bon gros bébé dans les mains, qui permet d'avoir une aussi grande image que l'Archos Gamepad, mais avec une résolution de 1280 x 800. Matériel ambitieux donc, qui mise aussi sur la qualité de ses sticks et de sa finition globale.


Doté d'une puce Tegra 3, elle reste donc un cran en dessous du Tegra 4 de la Nvidia Shield, mais  promet quand même de bonnes performances.

Vendue à partir du 27 septembre en Angleterre au prix de 249 £ (environ 300 €), elle rejoint le cortège des consoles Android sorties et à sortir cette année (on attend également le Gamestick issu de Kickstarter pour très bientôt).

Gamers, gameuses, c'est le moment où jamais de faire votre choix entre puissance, ergonomie, compacité et performances...

Pour connaître tous les détails de la Wikipad, rendez-vous sur le site officiel : http://www.wikipad.com/


vendredi 13 septembre 2013

Kainy se met à jour pour la Nvidia Shield


La fabuleuse appli Kainy, qui permet de streamer n'importe quel jeu PC sur n'importe quelle machine Android, avait jusqu'ici un gros problème avec la Nvidia Shield : on ne pouvait accéder au menu, car la Shield n'affiche pas la barre Android hors du bureau.

Heureusement, depuis lundi dernier, une mise à jour de Kainy est apparue sur le site officiel, la 1.65, qui règle ce problème. Désormais, il suffit d'appuyer sur la touche Play de la Shield (encore appelée Start) pour accéder au menu. Une solution aussi simple qu'efficace, puisqu'elle permet enfin de régler tous les paramètres de souris, boutons et sensibilités comme on le désire.

Les habitués de Kainy savent comme ce point est crucial pour la jouabilité des jeux ainsi streamés. D'autant que la Shield est particulièrement vouée à faire tourner des jeux PC modernes, puisque son pad reproduit quasi à l'identique celui de la manette Xbox 360, à l'exception notable de la touche Select qui est purement et simplement absente (un vrai problème dans certains jeux).

Pour télécharger cette mise à jour, rien de plus simple, il suffit de lancer Kainy sur son PC, l'opération se fera automatiquement. Ensuite, même chose pour Kainy sur la console. Et à vous les jeux PC contrôlés comme sur PC et consoles de salon.

mardi 10 septembre 2013

Dead Trigger 2 : bientôt la date de sortie


Attendu depuis près d'un an, Dead Trigger 2 se décide enfin à montrer le bout de son nez. Madfingers a en effet annoncé que la date de sortie serait révélée lors du Tokyo Games Show, qui aura lieu du 19 au 22 septembre prochain, donc dans 10 jours seulement.

Attention, cela dit, annoncer la date à ce moment-là est une chose, mais on espère que cette date ne sera pas trop éloignée dans le temps.

En vérité, une sortie au moment du TGS serait assez idéale pour un maximum d'impact médiatique, tout comme Gameloft avait attendu la GamesCom de Cologne pour sortir Asphalt 8.

lundi 9 septembre 2013

Dossier : Irrésistible Nvidia Shield


Frustré de ne pouvoir jouer à Asphalt 8 sur Xperia Play ou Archos Gamepad, et potentiellement aux futurs hits Android tels que Dead Trigger 2 ou Modern Combat 5, j'ai finalement décidé de ne pas faire les choses à moitié et de craquer pour la surpuissante Nvidia Shield.

Quelques vieilles consoles et dizaines de vieux jeux revendus plus tard, j'ai pu réunir les 373 euros requis par l'annonce la moins chère repérée sur Ebay. La console n'étant sortie qu'aux USA et Canada, ce prix comporte les frais de port et de douanes, qui se montent à environ 80 euros. Cela fait donc la bécane à un prix avoisinant les 299 euros, soit le prix normal en dollars, qui devraient être celui demandé en euros lors d'une éventuelle sortie française (rien d'annoncé jusqu'à présent).

Difficile de trouver meilleure offre en France actuellement, à moins de se tourner vers les enchères et de compter sur la chance pour que le prix ne s'envole pas au dernier moment.

Hands on

Mais trève de ces tristes considérations matérielles, jeudi en rentrant chez moi, j'ai découvert un joli paquet poste contenant un encore plus joli paquet floqué du logo Nvidia. La boîte de la console est en effet particulièrement soignée et design, même Sony et Nintendo ne font pas aussi bien.

Mais ce qui compte le plus est bien entendu la machine et sur ce point, aucune déception, c'est même le contraire : dès la prise en main, le Nvidia Shield impressionne par son ergonomie parfaite, la sensation de robustesse qu'elle inspire et le degré de finition qui la caractérise. C'est tout simplement la machine la plus classe que j'ai eue entre les mains, Nintendo et Sony compris.


A l'allumage, l'émerveillement continue avec un écran d'une qualité encore supérieure à ce qui se fait de mieux ces derniers temps et un son d'une profondeur et d'une richesse de basses  jamais entendues sur une machine portable. Là encore, une claque, qui donne instantanément un coup de vieux à la PS Vita et plus encore à la 3DS.

Des jeux plus beaux et plus jouables que jamais

En attendant qu'Asphalt 8 se télécharge - enfin ! - j'ai pu tester Sonic 4 episode II et Expendable Rearmed, deux jeux offerts avec la machine. Malheureusement, ce sont de petites productions, sympathiques mais incapables de rendre justice à la puissance de la Shield.

Puis vint Asphalt 8, l'épisode le plus ambitieux de la série et de très loin. Autant Asphalt 6 et 7 étaient quasiment des clones, autant celui-là fait un bond en avant radical. Une refonte graphique et sonore totale qui lui donne l'air d'un jeu PS3 de dernière génération. Tout au moins avec tous les détails à fond, ce que la Shield permet aisément, avec une fluidité parfaite à l'arrivée. Et on récupère aussi le contrôle de l'accélérateur, point crucial abandonné sur le 7.


Un jeu aussi ambitieux visuellement, joué avec une manette bien lourde et largemement inspirée de celle de la 360, nous fait tout simplement oublier qu'on est sur console portable. On croirait une console de salon avec un mini écran HD au-dessus (d'autant que sa résolution est de 1280x720 contre 960x544 pour la Vita). J'ai repris ma Vita avec Killzone Mercenary, juste après Asphalt 8 et, assez incroyablement, j'ai eu l'impression de revenir en arrière, tenant une petite plaque avec des mini sticks au lieu d'un vrai pad et un son bien moins profond.

La manette est en effet un des gros points forts de la Shield, avec des vraies gâchettes R2 et L2 (les mêmes que sur 360), des boutons R1 et L1 et même R3 et L3 en pressant les sticks, qui eux aussi sont les clones de ceux de la manette 360 (on retrouve même les quatre petits point gravés dessus !).

Qui aime bien châtie bien

Tout n'est cependant pas parfait au pays merveilleux de la Shield. Tout d'abord, beaucoup d'anciens jeux ne sont pas optimisés pour le pad, réel point noir pour ceux qui aiment rejouer à leurs jeux cultes (Rainbow Six, Backstab, Pac-Man Kart Rally ou encore Shadow Guardian en ce qui me concerne). Certes, la console ne fait pas téléphone, donc les possesseurs d'Xperia Play peuvent garder la bécane en parallèle et donc les jeux en question.

Autre point négatif : quelques jeux optimisés ainsi que les émulateurs, qui ont presque tous un système de détection de touches, ne reconnaissent pas les gâchettes R2 et L2. Regrettable dans les jeux type FPS ou combat, où plus on a de touches et mieux ça se passe.

On regrette aussi l'absence de la touche Select, alors que Start est bien présente, et plus encore celle de la touche Menu. Dans certaines applis, elle est le seul moyen d'accéder au menu, Y ne répondant pas comme dans beaucoup d'applis et la barre Android n'apparaissant pas (les paramétres ne permettent pas de la faire apparaître systématiquement).

Pressez Virgule pour commencer 

L'exemple le plus cinglant est Kainy, précieuse appli qui streame n'importe quel jeu PC sans carte graphique spécifique. Une fois lancée, impossible d'accéder au menu et donc de configurer les touches et régler la caméra avec précision ! Autrement dit, l'expérience en prend un sacré coup. Elle n'est pas totalement ruinée, car dans un fichier texte sur le PC, les touches de la  Shield correspondent à des caractères tels que ', ( ou a. Donc, en les identifiant toutes, on peut attribuer ces touches aux commandes du jeu. Mais ça reste du bricolage et on espère vraiment que Nvidia sortira une maj pour permettre d'accéder au menu dans n'importe quelle appli (on peut aussi espérer que Kainy se mette à jour dans ce sens).

Globalement, ces points négatifs restent de l'ordre du détail et les nombreuses qualités de la machine en font sans problème un excellent produit, qui vaut certes cher mais dont la finition et la solidité, sans oublier la puissance et la qualité de l'écran, justifient l'investissement.

Vous n'aviez jamais fait de retrogaming

D'autant qu'outre les jeux Android et le streaming PC, on accède à tous les émulateurs, de nos jours systématiquement dotés d'un système de reconnaissance des touches. La puissance du Tegra 4 aidant, on peut faire tourner des jeux PS1, N64, des jeux Mame toujours problématiques jusque là et même certains titres PSP de manière quasi parfaite, son, affichage et Framerate nickels. Ces performances, ajoutées à la qualité du pad et de l'écran, font de la Shield la nouvelle rolls de l'émulation portable.


Soulignons enfin sa capacité à faire tourner les jeux Android les plus ambitieux au plus haut niveau de qualité, car cela en fait une vraie concurrente à la Vita. Un titre comme Asphalt 8, claque technique annonciatrice de ce qui nous attend en 2014, n'a en effet rien à envier aux plus beaux jeux de la Vita.

Le syndrome PSP GO

Malheureusement, sa nature 100 % jeux dématérialisés met en péril un réel succès de la machine, car les boutiques de jeux vidéo ne la vendront pas, tout comme la PSP GO, les marges se faisant traditionnellement sur les jeux. Donc, pas de jeux à vendre = pas de marge = pas de Nvidia Shield en magasin.

Cela contrecarre sérieusement la carrière grand public de la machine, qui est donc clairement vouée aux core gamers, trop peu nombreux pour faire de celle-ci un hit commercial.

Un Android protecteur

Mais heureusement, le format Android est lui très populaire, donc aucune inquiétude quant aux sorties de nouveaux jeux. D'autant que de plus en plus souvent, les jeux s'inspirent des émulateurs et proposent un système de reconnaissance des touches, quelle que soit la bécane (ceux de Madfingers notamment, qui permettent aussi de les attribuer comme on veut). Ainsi, la fin de l'année sur Shield devrait se passer à merveille avec notamment les sorties de Dead Trigger 2, Modern Combat 5 et Call of Duty : Strike Team.

Une machine de guerre

Evoquons pour conclure quelques aspects techniques, tels que l'autonomie (Environ 4 heures à plein régime - genre jeu très gourmand et en online) ou la mémoire interne qui fait en tout 16 GO, dont 12 sont séparés en tant que carte SD virtuelle. Bon plan pour épargner la véritable mémoire interne, donc les performances de la bécane, et disposer d'un max de place sans ajout de carte micro SD. Car oui, la machine dispose également d'un port micro SD qui accepte les cartes jusqu'à 64 GO. De quoi trimbaler sur soi une bonne partie de l'histoire du jeu vidéo jouable à tout moment. Encore que, "trimbaler sur soi"' ne soit pas le terme le plus approprié, car la perfection du pad induit un encombrement certain et un poids impressionnant, qui est un plus pour une sensation de confort quand on joue, mais à condition de ne pas être un enfant de 8 ans qui saura à peine soulever la bécane !


On notera également une sortie mini hdmi, histoire de se croire définitivement sur 360 en jouant aux plus beaux jeux sur une télé HD. Par contre, pas d'appareil photo, de caméra et de téléphonie : la Shield est seulement une console, même si elle est dotée d'un accès internet via le navigateur Android ou même Chrome (navigation très confortable avec les deux sticks). Elle dispose aussi d'un accès direct au Google Play, même si elle a aussi une Shield Zone, qui réunit les jeux optimisés et les jeux PC compatibles pour le streaming officiel

En résumé, une superbe machine, ce qui se fait de mieux actuellement sous Android, tellement à la pointe que toutes les autres machines comparables - smartphones, tablettes et consoles portables -prennent un violent coup de vieux dès la première utilisation.

samedi 7 septembre 2013

Un nouveau Call of Duty pour cet automne


Sorti hier sur IOS, Call of Duty : Strike Team est annoncé officiellement par Activision pour cet automne sur Android.


Le jeu sera un épisode spécialement développé pour smartphones et tablettes, avec en conséquence le choix à tout moment d'abandonner la vue FPS pour une vue aérienne, supposée plus adaptée au gameplay 100 % tactile. Un choix sans intérêt pour les amateurs de gamepad, qui se réjouiront de pouvoir rester constamment en vue FPS.



Le gameplay est annoncé comme tactique, proposant au joueur d'incarner une escouade comprenant jusqu'à 4 soldats. Chacun d'eux disposera de caractéristiques différentes, selon la classe à laquelle il appartient. Chaque classe sera personnalisable.

Concluons avec le trailer officiel :


Et, plus intéressant, une vidéo de gameplay, où l'on se réjouit de voir des effets de neige et de particules vraiment réussis. Le jeu semble donc faire honneur aux performances des machines les plus récentes.